Je suis à l'aube d'une nouvelle ère,
Le chemin vers l'orée de ma vie m'est offert,
A travers maints périls et dangers
J'ai longtemps navigué,
La vallée de l'ombre de la mort longtemps j'ai côtoyé,
Et puis le chemin vers Dilmun m'est apparu,
Plus blanc et étincelant que le soleil,
Et tu étais là, toi qui n'avais jamais faibli,
Toi dont la main toujours s’était tendue,
Ton regard est bon et tes épaules fortes,
Tu es mon temple et ma pyramide,
Je ne suis que ton desservant,
Et ta main dans la mienne,
A tes côtés,
A jamais je chevauche dans l'écume du Levant.