Un rai de lumière
Au bout du couloir
Et la porte s'est ouverte,
Tap, tap,
Noir, noir couloir,
Je voyage dans l'antre de la bête,
L'antre du souvenir,
Noir, tout est noir luisant,
Complètement opaque,
Noir, je suis projetée, aspirée,
Poussée et entraînée par une impulsion irrésistible
Et par une force que je ne maîtrise pas,
Au bout du couloir,
Un point lumineux que je perçois,
D'abord faiblement, puis de plus en plus intense,
Je suis attirée de façon incontrôlable
Par cette lueur,
C'est en moi, c'est sur moi,
Je poursuis mon ascension
Sans rien dominer,
Noir, Noir, Noir ,dit une voix,
Feu, Feu, Feu répond une autre en moi,
Je suis écartelée, déchirée aux quatre vents,
Mort, Vie,
Tout en moi se mélange,
Noir, Noir, Noir,
Soleil, Soleil, Soleil,
Je suis devant la demeure de l'astre solaire,
Toute éclaboussée de splendeur céleste,
Et soudain, au sein de la demeure de lumière,
Je m'arrête et prend un siège.
Désormais j'attends.