Autrefois, au temps de mon exil,
J’errais sur les chemins de France,
J’errais,
J’avais perdu la langue de mes pères,
En quête d’une impossible aurore,
Amateresu, perdue dans sa caverne,
Un hiver-long- régnait sur mon cœur,
Perdue dans les neiges de l’enfance,
J’errais sous le règne de l’ombre noire,
Et puis, tout d’un coup,
Un rayon vibra dans le silence,
Un rayon vibra dans mon cœur,
Et le temps du magnolia,
Fragile promesse du printemps,
Commença.