Neige,
Ivre de vérité,
Comme un loup des anciennes forêts,
Je m’immerge dans ta pureté,
Un jour loup, et l’autre tigre,
Je cours sur les plaines enneigées,
Emmenant ma meute dans ma tête,
J’ai chaud à l’intérieur,
Ma taïga recouverte d’un blanc manteau
Me tient lieu de peau,
Mes poils se hérissent
Et mes narines frémissent,
Voilà l’heure,
Où, enfin devenu moi,
J’incarnerai le temps du Rêve,
De toute éternité.