J' avais des mains d'hirondelle,
Et une âme lègère comme plume de colibri
Et moi je volais là haut dans le ciel,
J' avais le coeur tendre et sensible,
Qui entendra l'enfant au fond du puits,
Il sanglote et pleure sans trêve ni repos,
Qui entendra l'enfant en nous,
Des fois la nuit , je me réveille,
La tête pleine de brume et de nuages,
Pourquoi cette nostalgie qui m'étreint,
Autrefois, j' ava is des mains d'hirondelle,
Et mon esprit était fluide comme l'air,
Reviendront les matinées de printemps,
Limpide et clair comme chant d'oiseau.