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poèmes. Renaissance - chaos et origine
Soudain du néant naquit une étincelle qui illumina l'univers tout entier un instant puis plus rien. Rien, rien que le silence, le silence infini de l'attente. C'est cela, il fallait attendre, patienter dans le secret de cachots, attendre encore et encore, attendre cachée dans l'ombre des tombeaux, blottie au creux des pyramides, comme un trésor celé au fond des naos millénaires.  L’attente, il n'y avait que l'attente, l'attente éternelle, figée comme dans un sommeil sépulcral, la mort paraissait comme fixée sur ses traits. Ce n'était pourtant pas la mort, cela ressemblait à la mort, c'était comme un sommeil de plomb, une chape de plomb qui pesait sur ses épaules depuis si longtemps, depuis si longtemps qu'elle en avait perdu le souvenir, depuis la nuit des origines, depuis la nuit des Temps, où la Lumière le dispute à l'Ombre, dans l'éternelle lutte du Bien et du Mal. C'était un combat, un combat de tous les instants, sourd, silencieux, et pourtant plein de bruit et de fureur, une dure bataille contre les forces du chaos, contre tous les chiens de l'Erèbe, un combat lent et obstiné, un combat pour ne pas mourir, pour que les forces de la nuit ne dérobe à jamais l'étincelle du souvenir, qui gisait là seule, abandonnée et pourtant toujours vivant.
Et soudain, ce fut le cataclysme, la tornade, les vents déchaînés hurlaient dans mes oreilles, c'était la tempête et les orages, le jour était la nuit et la nuit était le jour, les forces du chaos étaient enfin délivrées, l'œuf cosmique apparaissait des soubresauts de l'océan, les puissances du néant hurlaient frappées par la lumière, l'enfant aux yeux de plume  apparut rayonnant des profondeurs de l'azur, l'éblouissante clarté bleue l'environnait tout entier, l'enveloppait, le soulevait, il s'envolait, s'envolait, toujours plus ivre dans l'éther, il ne craignait plus le noir, le néant et la mort, il était enfin délivré, libre, solaire.
Et tout au fin fond du cosmos, dans la noirceur des origines, un cœur se mit à battre, une pulsation se mit à résonner dans l'univers. Tap, dit le cœur, tap, tap, dit-il encore, et tout doucement, lentement le cœur se mit en marche. Une étoile d'or à son front, l'enfant se réveilla de son sommeil de mort. Ses membres étaient encore endoloris, son cœur encore meurtri, mais enfin ses yeux s'étaient ouverts et la langue des ancêtres coulait par sa bouche.
Des souvenirs, son regard en était plein, son esprit avait connu la sagesse des Anciens, sa mémoire était pleine de leurs hauts faits, de leurs batailles, le don d'amour et de joie il l'avait reçu d'eux à l'origine. Le Pur Amour contre
les Forces des Ténèbres cela avait été pendant longtemps sa seule richesse, son seul trésor, son seul espoir. Un démon l'avait frappé au cœur, déchu avait-on cru à jamais de son être de lumière. Il avait erré  longtemps seul, solitaire, exilé parmi les humains. Élevé parmi les loups, il avait vécu une enfance fruste et sauvage, rejeté des hommes et des dieux.
Et puis, un jour, il l'a vit, près de la rivière, son tendre visage penché sur l'eau, emplissant sa cruche de terre d'argile cuite. Il sut immédiatement que c'était Elle, la Dame, l'objet de tous ses rêves et de tous  ses espoirs, il sut immédiatement que c'était pour lui la fin de sa vie d'exilé et de solitaire, et que le voyage du retour, enfin, s'ouvrait à lui. Son cœur s'ouvrait de nouveau à la douce mélodie de l'espoir. Une grande aile s'ouvrait dans son esprit, et tout doucement, il prit alors son envol vers l'infini, vers l'azur mordoré des grands rêves bleus.
 

Date de création : 04/10/2010 @ 18:27
Dernière modification : 12/10/2010 @ 14:43
Catégorie : poèmes. Renaissance
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